Le yoga enfants n’a rien avoir avec une séance de yoga adultes. Un adulte se met sur son tapis, s’intériorise et suit le guidage du professeur. Un adulte fait une pause dans son rythme de vie. Il prend du temps pour soi et se reconnecte à son corps. Il est seul au milieu d’un groupe. Il est d’usage que seul le prof parle. Le yoga enfants est un moment d’échanges et de partages. Les enfants appartiennent à un groupe et ils interagissent entre eux. Les rires éclatent ! Le travail de découverte de son corps est différent. Ils sont dans l’observation de ce qui se passe dans leur corps, une prise de conscience du fonctionnement de leur corps qu’ils ne maitrisent pas car leur corps est en plein développement. Que se passe-t-il quand je respire, selon comment je souffle ? Ils observent que cela bouge et que l’air passe par différents lieux : si on souffle par la bouche les joues bougent, les lèvres forment un rond etc… Un cours de yoga enfants est plein de vie, ils parlent. Le silence intervient à des moments précis : lors d’observation pour écouter son corps ou lors de la relaxation.

 

Un cours de yoga enfants est rythmé et dynamique. L’enfant ne doit pas s’ennuyer sinon il n’interagit plus. Sa curiosité doit être tenue en haleine. Il y a différents temps. Cela commence par un temps d’accueil où par exemple des mandalas peuvent être proposés pour patienter le temps que tout le monde arrive. Une fois tout le monde présent, la thématique du jour est annoncée. Cette thématique peut être plus ou moins sérieuse comme le respect, la confiance en soi, parler des 8 membres du yoga, le souffle ou simplement le jeu, etc... Un pacte des consignes peut éventuellement être proposé pour poser quelques règles de bases pour un bon déroulement de séance.

 

Un temps de recentrage ou quelques exercices de respiration peuvent être proposés pour ensuite être enclin à parler de sa météo intérieure : comment se sent l’enfant aujourd’hui. Il ne s’agit pas de dire je vais bien mais de dire avec la météo : le soleil, un arc-en-ciel, des nuages, de la pluie, de la neige, un orage comment il se sent. La pluie peut être positive pour un enfant car il peut sauter dans les flaques d’eau ou de boue… La pluie ne va donc pas être synonyme de tristesse. Tout comme un orage. Il s’agit de vérifier avec l’enfant la symbolique qu’il y attache. Le prof exprime également sa météo. Il appartient au groupe, certes il guide mais il fait comme tout le monde. Ensuite la séance peut se composer de multiples façons, il peut y avoir un atelier où les enfants vont observer leur respiration, où ils observent ce qui se passe dans leur corps lorsqu’ils vivent une émotion etc… Cela est fonction de la thématique. Une histoire en rapport avec le thème peut être lue pour ensuite échanger sur ce qui se passe et s’il y a une morale à cette histoire… Des comptines peuvent être chantées et mimées etc…

 

UnEn savoir +

M.R. : Bonjour Marie ! Tu as effectué une formation pour femmes enceintes auprès de l’Institut De Gasquet à Paris en pré et post natal sur 5 jours en janvier 2018. Pourquoi as-tu ressenti le besoin de suivre cette formation ?

 

M.S. : Ma motivation pour cette formation était de pouvoir répondre aux demandes de femmes enceintes présentes dans mes cours de yoga. Je voulais pouvoir leur offrir une pratique qui convient à ce moment particulier de leur vie. Et puis, personnellement, j’avais également un projet de maternité et souhaitait donc me former au mieux sur le sujet. Mon choix s’est porté tout naturellement vers l’Institut De Gasquet. C’est une méthode connue auprès des sages-femmes et personnels médicaux pour les accouchements physiologiques. Le yoga pratiqué lors de cette période prénatal doit donc être en cohérence et complémentaire avec le parcours proposé auprès des maternités lors de la préparation à l’accouchement. Lors de mes cours collectifs, en tout début d’année, je précise qu’il est très important de prévenir le professeur lorsqu’une grossesse est potentiellement en cours.

 

M.R. : Pourrais-tu nous parler de ce que tu as appris lors de cette formation ?

 

M.S. : Oui bien sûr. Afin de répondre au plus près des attentes de la personne, il y a plusieurs phases à prendre en considération.

 

PROJET

S’il s’agit d’un projet, la pratique du yoga est un plus pour la meilleure connaissance corporelle et la mise en place du lâcher prise, du relâchement. Il est très important de ne pas focaliser toute son attention sur ce projet mais plutôt de rechercher un bien être global.

 

PRENATAL

Lorsqu’une grossesse est en cours, les cours individuels ou spécialisés femmes enceintes sont à favoriser. Cependant, je constate que bon nombre de pratiquantes souhaitent rester dans le groupe avec lequel elles ont l’habitude de pratiquer. Je ne m’y oppose pas mais je demande à ce que la femme enceinte se place près de moi pour ne pas l’oublier dans les adaptations à proposer. Côté administratif, je demande également un certificat médical spécifiant que l’état de grossesse de cette personne ne s’oppose pas à la pratique du yoga.

 

LorsEn savoir +

Parution d’un essai sur l’enseignement viniyoga, par Philippe Filliot, aux éditions Almora, dans la collection "spiritualités pratiques".

Avec des dessins de François Matton et un entretien de Claude Maréchal.

Nous devons relever le défi d’inventer un yoga pour l’Occident sans pour autant renoncer aux sources traditionnelles.

Le propos de ce livre est d’offrir une synthèse accessible de l’enseignement d’un yoga contemporain, dans la lignée dite "viniyoga".

Ce livre n’est pas un document de formation à l’enseignement viniyoga, ni un catalogue de techniques posturales ou respiratoires, mais une invitation à la pratique et à l’étude du yoga.

Professeur de yoga, Philippe Filliot est formateur dans le cadre de l’enseignement viniyoga auprès de Claude Maréchal (ETY). Il enseigne également la théorie et la pratique du yoga à l’université de Reims. Il est l’auteur, entre autres, de "Le yoga comme art de soi" (2012) et "Etre vivant, méditer, créer" (2016), publiés chez Actes Sud. 

 

 

Le début de l’année a bien commencé pour une petite troupe d’élèves Viniyoga de Dordogne.
Le 30 janvier, 19 personnes prenaient l’avion pour se rendre en Inde du Sud. Pour la grande majorité d’entre eux, c’était une première !
Notre première étape fut le Kerala. L’état du Kerala est alimenté par un vaste réseau de 44 fleuves, havres de paix, de verdure et de silence, ils sont de vraies merveilles pour les sens, dans une Inde où le silence et la lenteur sont quasi absents. 
 
On le surnomme LE PAYS DES DIEUX 

  

 

En effet... à peine installés dans notre merveilleux centre de yoga et ayurveda, les Dieux nous appellent. Notre salle de yoga en plein air profite en direct des mantras qui sortent avec force et détermination d’un haut-parleur situé sur le toit du temple du village. Nous profitons pendant quatre jours des récitations du Ramayana, accompagnées du chant des oiseaux qui ne laissent pas leur part et participent à cette joyeuse ambiance.

 

 
Pendant les temps libres, certains profiteront des conseils avisés du médecin ayurvédique et des massages, d’autres iront découvrir les environs, la vie du village.
 
 
Témoignage :
"L’Inde c’est la mixité des choses, dans les rues, toutes sortes de gens, de couleurs de peau, toutes sortes de religion. Des vaches, des chiens, des cochons, des singes. Il y de la place pour tout le monde".
 
L’eau au Kerala est présente partout et nous ne résistons pas à la tentation de quelques balades dans les Back waters du village à bord de vaisseaux...comment dire...locaux !
Ils prennent un peu l’eau et les réparations à base de boue nous surprennent quelque peu. Notre "capitaine" ne connait qu’une phrase en français "baissez la tête", qui deviendra vite le "baissezlatêteasana"...

 

 En savoir +

Pendant les 20 dernières années de sa vie, le Professeur krishnamacharya a consacré beaucoup de temps à la pratique, la réflexion et le souci majeur de perpétuer, non seulement pour l’Inde mais également pour le reste du monde , une adaptation du yoga classique de Patanjali qui puisse donner la possibilité à chacun de discipliner sa vie afin de lui donner une direction qui conduise au bonheur, à la santé et à la découverte du véritable sens de la vie humaine, la découverte de notre vraie nature et l’aboutissement dans un bonheur qui soit éternel.
C’est ainsi qu’il a organisé tout l’aspect de cette discipline somato psychique et psycho spirituelle que nous connaissons maintenant.

 

Tkv Déshikachar, pendant toute cette période est resté auprès de son père et il a hérité de tout cet enseignement précieux. Il nous l’a transmis avec l’intelligence la simplicité et la patience qui le caractérise. Nous lui en sommes très reconnaissants.

 

Sur le plan strictement technique, la recherche du Professeur a regroupé l’ensemble des exercices en trois termes qui sont les suivants : âsana, prânâyâma, mudrâ. En fait il ne s’agit pas de trois techniques différentes et séparées mais plutôt d’une seule et même démarche pratique qui doit être adaptée pour chacun en tenant compte d’un certain nombre de paramètres, c’est de cela qu’il est question dans la formule Viniyoga .

 

En résumé, nous pourrions simplement présenter cette pratique quotidienne de la façon suivante.
Chaque jour, il est important de s’isoler par rapport aux activités personnelles, familiales ou professionnelles et de prendre un certain temps d’une durée dans laquelle nous sommes à l’aise pour porter toute notre attention sur nous-mêmes par le biais de notre corps, de notre respiration et de l’observation d’une certaine sensibilité profonde. Il s’agit sans doute d’une espèce de gymnastique mais qui n’a pas grand-chose à voir avec ce que nous connaissions jusqu’ici en Occident sous ce nom.

Pratique et détachement

"Allah est grand, mais attache bien ton chameau au piquet......"
 
Ce petit proverbe soufi, tiré des aventures de Nasreddine Hodja*, m’a souvent amusée, éclairée dans le passé. Aujourd’hui je l’entends à nouveau dans la bouche de Christophe André* et il résonne pour moi de façon particulière avec l’étude des yoga-sutras que j’entreprends en formation.
 
" Allah est grand "....pose l’importance de la foi, pas seulement en un Dieu, mais dans tout ce qu’on entreprend. C’est le moteur de toute action. En pédagogie on parle de motivation. C’est savoir ce qu’on fait, pourquoi on le fait, être prêt à s’y engager, s’y tenir.
" Mais attache bien ton chameau au piquet ! "....revient à dire : Ne néglige pas pour autant l’aspect pragmatique des choses ! Prends les mesures concrètes nécessaires pour éviter la fuite de ton chameau, et bien des désagréments. 
Autrement dit, que ta conviction ne t’aveugle pas. Qu’elle ne t’éloigne pas des réalités ni ne te dédouane de tes responsabilités. Qu’elle ne te donne pas l’occasion de fuir, ni de te complaire dans une attitude éthérée qui te dispenserait d’agir.
 
Ce proverbe de sagesse pourrait se relier aux notions des Yoga-sutras suivants :
Abhyâsa/Vairâgya , pratique et détachement (I, 12)
Tapas, Svâdhyâya, Ishvara pranidhâna = Discipline, quête intérieure, abandon = les 3 composantes du kriyâ yoga, yoga de l’action (II, 1)
 
Abhyâsa, c’est "attache bien ton chameau au piquet". C’est la pratique, quotidienne, sans cesse renouvelée, avec constance, régularité, effort...Chaque jour tu attaches ton chameau au piquet, chaque jour tu accomplis les mêmes gestes sur ton tapis. Chaque jour tu renouvelles tapas, l’effort.
 
Ishvara pranidhâna, c’est "Allah est grand". C’est l’abandon au Seigneur, au divin en nous, à ce qui nous dépasse, nous transcende. Dans Ishvara pranidhâna on retrouve Vairâgya, le détachement, qui comme chacun sait, est davantage fait de lâcher-prise, d’abandon, que de recherche de maîtrise, de contrôle. Vairâgya c’est d’abord reconnaître et accepter sa vulnérabilité, sa faiblesse.
 

Le yoga de l’éducation

Nouvelle publication ! Laurence Mucha et Véronique Mainguy, Mon yoga quotidien. 33 clés pour les 7-14 ans, éditions Esprit Yoga, 2016.

Le yoga pour les enfants se développe de plus en plus largement dans les écoles, les familles ou encore dans les cours de yoga... Cet ouvrage propose une approche vraiment originale, solide et pertinente de la pédagogie propre au yoga et de ses nombreux apports éducatifs aujourd’hui.

Laurence Mucha est enseignante spécialisée auprès des élèves à besoins éducatifs particuliers, professeure de yoga viniyoga (formée par Claude Maréchal). Véronique Mainguy est aussi professeure de yoga et formatrice à l’ESPE dans le cadre du Master Enseignement Education et Formation, spécialisée dans la gestion du stress et de l’anxiété. Les deux auteures collaborent régulièrement à la revue Esprit Yoga. Elles sont, enfin, formatrices au RYE (recherche sur le yoga dans l’éducation), organisme fondé en 1978 par Micheline Flak, qui utilise des techniques de yoga et de relaxation pour favoriser la concentration, l’apprentissage, le bien vivre ensemble, la conquête de l’autonomie, l’estime de soi. Le RYE est aujourd’hui agréé par le ministère de l’Education Nationale, et devient ainsi le partenaire privilégié dans la formation des enseignants et des éducateurs au yoga en milieu scolaire. C’est dire tout l’intérêt de cette nouvelle publication ! 

J’ai le plaisir et l’honneur d’avoir écrit la préface de ces deux yoginis pédagogues, et amies depuis longtemps... Voici un petit extrait de ma présentation :

"Le yoga est une sorte de vacuole attentionnelle, une bulle de silence, où prendre soin de l’être et inventer une autre manière de vivre. Il est une réponse, en cela, à la crise de l’attention dans le monde contemporain, saturé d’informations et de sollictations permanentes. La capacité à faire attention est la clef d’une éducation humaniste, digne de ce nom."

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Yoga pour les enfants

Chez l’être humain, la période de 0 à 25 ans est une période de croissance (Shrishti). Selon la vision du Yoga, cette période commence en fait dès la conception de la personne ; moment où sa conscience (purusha) qui est d’ordre spirituel, prend forme dans la matière (prakriti) pour donner un corps physique et psychique qui est son véhicule, moyen d’action et d’expression dans le monde matériel. La prakriti (corps physique et psychique) de la personne est déterminée au départ par celle de ses parents au moment de sa conception puis elle évolue tout au long de sa vie en fonction de ce qui la nourrit : relations avec les autres (famille, amis, environnement social...), alimentation, éducation ....

 

Toutes ces "nourritures" vont influencer la façon dont le corps physique et psychique de la personne va se construire la rapprochant ou l’éloignant de sa nature profonde, celle qu’elle a choisie et dont elle a hérité au moment de sa conception pour servir au mieux sa conscience. Pour qu’un être humain soit en pleine santé, il doit être au plus près de sa nature profonde, lui permettant à la fois de vivre en accord avec lui-même, pleinement heureux, tout en contribuant au bien être de la société par les actions qu’il mènera très naturellement. Il est donc fondamental que chaque être humain soit nourri au mieux et ce dès sa plus tendre enfance : dans le ventre de sa mère puis avec ses parents et dans l’environnement d’éducation qui s’élargit progressivement.
 
La pratique du Yoga pour les enfants s’inscrit dans cette recherche de soutenir le développement harmonieux et complet de l’enfant puis de l’adolescent pour l’emmener vers l’âge adulte avec tous ses potentiels révélés pour qu’il puisse mener à bien les responsabilités qu’il aura à tenir dans le monde.
 
La pratique de Yoga pour les enfants est assez différente de celle proposée aux adultes. Elle s’inscrit dans la dynamique de cette période de croissance :En savoir +

Le Viniyoga du yoga consiste à adapter le yoga aux possibilités et aux besoins du pratiquant (dans le dictionnaire Huet de sanskrit-français, viniyoga : emploi, usage ; intention, but).
La tradition Viniyoga, inspirée par le maître indien T. Krishnamacharya et son fils TKV Desikachar, fait vivre le yoga complet, tel qu’il est décrit dans les Yoga-Sutra de Patanjali.
 
Proposer de manière ajustée les huit aspects du yoga à l ’élève (relationnel, hygiène de vie, postural, respiratoire et énergétique, maîtrise des sens, écoute vigilante, méditation, méditation intégrée à chaque action) est un défi que l’enseignant Viniyoga relève dans le cadre de la supervision en individuel de la pratique quotidienne et autonome de l’élève. 
C’est l’accompagnement individuel Viniyoga dispensé en cours individuel. Entre deux rencontres l’élève expérimente quotidiennement les propositions élaborées avec son enseignant (la durée et l’heure de la pratique sont fixées avec l’élève).
 
En cours collectif, bien qu’on réduise un peu la voilure sur cet objectif ambitieux, on va trouver de nombreux bénéfices à la pratique du yoga selon la pédagogie Viniyoga du yoga. 
On centre la pratique sur le postural, le respiratoire-énergétique, la maîtrise des sens, l’écoute vigilante. Au fil des semaines on amène un peu plus d’autonomie à chacun sur sa façon d’adapter les techniques.
Les cours collectifs peuvent être complétés par des stages à la journée, ce qui permet d’aborder les autres aspects du yoga. 
Par une pratique hebdomadaire assidue du cours collectif, soutenue par la dynamique et l’ambiance énergétique du groupe, des fruits très appréciables apparaissent ; une meilleure attention, plus de paix intérieure, et bien sûr certaines améliorations au niveau de la santé ou du sommeil.
Les pratiquants en cours collectifs peuvent aussi rencontrer leur enseignant en individuel pour mettre une petite pratique quotidienne en route, ou pour échanger de manière plus intime sur une particularité personnelle.
 

Odilon Redon, Jeunesse de Bouddha, 1904

 

 "être vivant, méditer, créer" : nouvelle publication de Philippe Filliot, chez Actes Sud, mai 2016

L’ambition de cet essai est de se mettre à l’écoute des multiples résonances entre méditation, création et existence. Il propose une esthétique de la vie intérieure, accordant ensemble l’expérience sensible et l’expérience spirituelle. 

Pour créer quelque chose, il faut tout d’abord méditer. Cette méditation sans objet se poursuit dans la pratique artistique en une méditation en acte. Les artistes, selon des voies toujours singulières, sont des explorateurs du continent intérieur de la vie contemplative. Créer, c’est se livrer peu à peu à ce qui advient.

Mais en dehors de toute pratique artistique, méditer est aussi un processus permanent de création qui se fait en soi-même, d’instant en instant. L’expérience méditative est envisagée ici comme une source vitale et cachée de la créativité. Alors la méditation devient un "art", élargi à l’existence entière. La personne qui médite, par la qualité même de son attention, est capable de transfigurer tout ce qui est en une oeuvre incarnée, unique, extraordinaire. Comme le dit bien Claude Maréchal dans ses formations : "Nous sommes tous des diamants".

Voilà à quoi sert de méditer : faire l’expérience primordiale du "vivre", renouer le contact avec le simple fait d’être vivant. Se plonger immédiatement dans le vif ! La vie, seule, pure, brille ici et maintenant dans toute sa splendeur.

La méditation comme le plus grand des arts. De là, naît la vie, la vie vivante, qui est la création absolue.

Philippe Filliot

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